L'absence de l'Eveil, du Progrès, de la Montagne, de la Ruche et du Renouveau n'a pas empéché la tenue de notre conférence de presse ce mardi 5 juin à LANGEAC à propos de la création d'un parc du Haut Allier Margeride.

 

 

Pourquoi le PNR Haut-Allier Margeride démarre si mal?

 


Parce qu’aujourd’hui la méthode ne convient pas :

* c'est un projet imposé par le haut. Ce projet de parc est une émanation du Conseil régional et du SMHAT, élaboré sans inventaire préalable des besoins des habitants, des entreprises, des porteurs de projets. Simplement parce que ces deux collectivités y ont leur propre intérêt.

* c'est un projet sans contenu, mais qui peut rapporter gros. Le parc est un moyen de capter des subventions européennes. Au départ, ce n'est donc pas un projet tourné vers les habitants et le développement du territoire ; il s'agit de saisir une aubaine... même si l'on ne sait pas pour quoi faire.

* c'est un projet fragile car tributaire de fonds européens. Qu’adviendra-t-il demain si Bruxelles coupe le robinet de l’argent public ?  Car l’argent public se fait de plus en plus rare…

* c'est une collectivité de plus dans le millefeuille administratif. Comme si nous n'en avions pas déjà suffisament. Avec un coût supplémentaire que devront assumer les communes via leurs impôts.

 

Un parc pour capter des fonds européens, ce n’est pas un projet, c’est de la chasse aux papillons. Un projet déjà coûteux : 750 00 euros dépensés sur 3 ans pour une étude dont on connait dès le dbut le résultat! Si ce n’était de l’argent public, quelle entreprise privée pourrait se permettre de telles dépenses?


La question serait : un parc peut-être, mais pour faire quoi ? Qui le demandent? Quels sont les atouts, les besoins des habitants ? Comment veulent-ils vivre? Peut-on imaginer de créer un parc qui remette de l'ordre dans l'echevau adminsitratif, qui simplifie la vie des gens au pays, qui allège réglementation et contraintes pour donner plus de facilités aux créateurs d'activité, pour ceux qui y vivent à l’année.

 

Un parc est possible si :

1 – on supprime les redondances de ses services avec des outils déjà en place (chambre d’agriculture, chambre des métiers, communautés de communes, syndicats mixtes d’aménagement, conseil général, région….)

2- un parc sur 12 ans, c’est peut-être trop... 5 ans pour voir.

3- un inventaire des bénéfices et des besoins du territoire

4- la gérance en co-responsabilité : élus et peronnes résidentes.


 

Certains attendent le projet de charte pour prendre position, mais il sera trop tard pour dire non.            

Il faut savoir faire marche arrière et ne pas s’enliser dans un mauvais projet. Personne ne peut dire que ce parc là sera bon pour ceux qui y vivent . La méthode anti-démocratique ne respecte pas les habitants, ne prend pas en compte leurs besoins et leurs désirs.

 

En conclusion

Je déplore la méthode et les intentions des initiateurs qui font du parc le « machin » de la Margeride.

S’il est possible de créer un parc, c’est en reprenant le projet par le début, c’est à dire par et avec ses habitants, en énonçant les objectifs et la méthode.

 

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